Ouverture du boîtier
Le boîtier s'ouvre bêtement en enlevant deux vis qui tiennent le capot de gauche, mais par la suite je serai obligé de retirer l'autre capot, qui couvre le dessus et le flanc droit, pour accéder aux fixations du lecteur de disquettes et du lecteur DVD. Comme je l'ai dit plus haut, tout cela n'est pas si poussiéreux par contre j'avais oublié à quel point les nappes IDE peuvent être encombrantes. Au remontage je les ai scotchés sur les parois pour qu'elle ne se baladent pas partout. Béni soient les inventeurs du SATA !
A première vue, le boîtier avait l'air assez pratique, mais ce n'est pas le cas : le bloc disques-durs n'est pas amovible et j'ai du me battre pour en extraire le DD qui buttait contre l'énorme bloc processeur. En tous cas il est vaste ce qui m'a éviter d'appeler à la rescousse le père d'un copain qui est gynécologue.
J'ai beau savoir que la tôle d'un boîtier de PC est très coupante, je me suis fait pas mal de petites entailles au cours de l'opération de démontage. Sur le moment, je me suis demandé à quoi pouvait bien servir le volet qu'on voir sur la photo, mais après coup, je me dis que j'aurais peut-être pu y fixer le disque dur au lieu de le remettre à sa position d'origine au prix d'une autre bataille épique et de nouvelles blessures de guerre...
Voici donc la fameuse cartouche qui contient le processeur et sa mémoire cache. Rien n'indique la variante du processeur qui se cache à l'intérieur (si ça se trouve mon patron m'a filé un truc poussif...) Son démontage m'aurait bien facilité la tâche car le lecteur DVD, le lecteur de disquettes et le disque dur venaient buter dessus.
Ne sachant pas comment le machin était fait je n'ai pas osé forcer, mais apparemment j'avais bon : il suffisait de faire glisser vers l'intérieur les deux petites languette plastique qu'on voit sur les côtés et de tirer le tout doucement vers le haut. Là où j'avais moins bons, c'est que je tenait la chose par les côtés ; car les côtés ce sont les deux rails verticaux qui guident et maintiennent la cartouche. J'ai donc bien fait de ne pas forcer !
J'ai trouvé peu d'indications sur le démontage du P2, et tout était dans la langue de Robert Wyatt. Mais ici en voit assez bien comment c'est fait : http://www.duxcw.com/digest/Howto/buildcom/pent2/pent2_3.htm. Finalement je m'en suis sorti en jouant sur la souplesse de la tôle qui maintenait les lecteurs. Démonter un processeur ça fait toujours un peu peur, histoires de pâte thermique et compagnie, mais apparemment celui-là, c'était du gâteau...
La leçon du jour ? Deux illuminations après coup et après m'être bien fait suer : j'aurais mieux fait de prendre mon temps, de googler d'abord et de tournevisser ensuite !